Depuis 2014 et la participation au programme européen de mobilité hydrogène (H2ME), les Pays-Bas sont un terreau fertile pour la mobilité hydrogène en Europe. Après une phase d’apprentissage sur la période 2015-2020, le gouvernement néerlandais accélère depuis 2020 avec la publication de sa première stratégie hydrogène.
Depuis, les Pays-Bas ont considérablement accéléré le développement sur l’ensemble de la chaîne de valeur de l’hydrogène, en particulier dans la mobilité. En commençant par les politiques publiques, le gouvernement néerlandais présente des objectifs clairs avec la feuille de route 2022 sur l’hydrogène au Pays-Bas.
Cette feuille de route segmente le déploiement de la chaîne de valeur hydrogène dans le pays et propose des objectifs chiffrés. Pour la production d’hydrogène, une capacité d’électrolyse de 600 MW installée d’ici 2025, un objectif de 4 GW d’ici 2030 et jusqu’à 8 GW d’ici 2032.
Pour la mobilité, un objectif de stations de ravitaillement en hydrogène (HRS) est fixé. 50 HRS d’ici 2025 et 100 HRS d’ici à 2030 pour soutenir un parc de 300 000 véhicules à hydrogène à horizon 2030.
L’hydrogène prends une place d’autant plus importante dans la décarbonation de l’économie néerlandaise lorsqu’il est mis dans le contexte de contraintes élevées sur le réseau électrique.
L’hydrogène offre ainsi une alternative pour les applications de mobilité à usage intensif, en réduisant la charge sur le réseau électrique en fournissant une solution de mobilité zéro-émissions, fonctionnant en marge de l’infrastructure de recharge rapide.
Le gouvernement néerlandais a identifié le potentiel de la mobilité hydrogène et soutient fermement son déploiement, tant sur le plan de l’infrastructure que sur celui de l’achat des véhicules. L’objectif est de combler l’écart de coût de détention entre un véhicule hydrogène et son équivalent diesel grâce à une nouvelle taxe sur l’immatriculation des véhicules utilitaires à moteur à combustion interne à partir de 2025 ainsi qu’un programme d’aide à l’achat de véhicules à hydrogène qui devrait être mis en place d’ici l’été 2024.
Ces mesures viennent s’ajouter à un écosystème de l’hydrogène en pleine croissance, fort de 17 HRS avec 7 HRS en construction. Dans l’ensemble, les Pays-Bas offrent un environnement favorable au développement de la mobilité hydrogène avec des ressources énergétiques renouvelables conséquentes, un réseau de gaz réutilisable et un potentiel de connexion au réseau limité (source : TenneT TSO). Cela crée un environnement prometteur pour notre Renault Master van H2-tech qui a déjà commencé à rouler sur les routes néerlandaises entre les mains de clients néerlandais.
Les Pays-Bas sont l’un des principaux acteurs de la mobilité hydrogène en Europe, avec de grandes ambitions et des succès tangibles.
23 janvier 2024
Depuis leur intégration dans la loi d’orientation des mobilités en 2019, les Zones à Faibles Émissions (ZFE-m) en France ont suscité de nombreuses contestations populaires et politiques. Pour vous orienter au milieu de la masse d’informations concernant les ZFE-m françaises, cet article vous propose un aperçu des évolutions à venir.
À l’heure actuelle, il existe 11 ZFE-m actives sur le territoire français, dans les agglomérations suivantes : Grand Paris, Rouen, Reims, Strasbourg, Grand Lyon, Grenoble, Saint-Étienne, Toulouse, Montpellier, Aix-Marseille et Nice. La loi prévoit également un calendrier de déploiement à suivre par les collectivités locales. Ce calendrier comprend une première série de restrictions en 2023 pour les véhicules non classés et Crit’Air 5, suivie de deux séries de restrictions en 2024 et 2025 applicables aux véhicules Crit’Air 4 et 3.
Un changement majeur est prévu pour le 1er janvier 2025, conformément à l’article 119 de la loi d’orientation des mobilités de 2019. À cette date, les ZFE-m seront étendues à toutes les communes françaises de 150 000 habitants, ce qui entraînera la création de 33 nouvelles ZFE-m sur le territoire. Cela touchera 42% de la population, vivant alors dans une ZFE, et concernera 30% du parc automobile français.
Cependant, le gouvernement a déjà prévu des mesures dérogatoires pour les agglomérations capables de démontrer une qualité de l’air régulièrement conforme aux normes de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Toutes les conditions sont détaillées dans le décret 2022-1641 du 23/12/2022.
Au-delà de 2025, nous abordons des mesures potentiellement plus radicales visant à améliorer la qualité de l’air en zone urbaine. Une évolution envisagée du schéma des ZFE-m est la création de la Zone Zéro Émissions (ZZE), qui consisterait à interdire totalement l’accès à un centre urbain à tout véhicule non électrique ou à hydrogène. Cependant, la ZZE n’est actuellement pas considérée comme une mesure viable par les collectivités locales, à l’exception de la mairie de Paris.
Afin de clarifier le discours et d’accompagner ce changement pour les Français, un rapport d’information parlementaire formule une série de recommandations visant à rendre le déploiement des ZFE plus équitable pour les citoyens :
À la suite des conclusions du rapport d’information parlementaire, le gouvernement a annoncé fin juin 2023 la requalification des ZFE en « zones de vigilance » pour les communes de 150 000 habitants ayant des niveaux de pollution inférieurs aux normes européennes. Les ZFE seront maintenues par une obligation légale uniquement dans 5 agglomérations françaises (Grand Paris, Grand Lyon, Rouen, Strasbourg et Aix-Marseille) dépassant régulièrement le seuil règlementaire européen.
23 janvier 2024
Vous habitez à Paris, Lyon ou dans leurs agglomérations respectives ? Dans cet article, vous trouverez les modalités des restrictions de circulation des Zones à Faibles Émissions (ZFE) dans ces deux agglomérations :
La ZFE-m du Grand Paris : Instaurée pour la première fois en 2015, la ZFE-m couvrait initialement uniquement l’agglomération parisienne. Depuis le 1er juillet 2019, la réglementation a évolué pour étendre l’aire géographique de la ZFE-m en l’élargissant à 77 communes d’Île-de-France, incluses dans le périmètre de l’A86.
Les premières restrictions de circulation sont entrées en vigueur le 1er juillet 2019 pour les véhicules Crit’Air 5 et non classés. Une deuxième phase de restrictions a été mise en place le 1er juin 2021 avec l’ajout des véhicules Crit’air 4. Une troisième phase de restrictions, prévue initialement pour 2024, a été reportée à janvier 2025 et concerne les véhicules Crit’air 3.
À terme, d’ici 2030, l’objectif de la ZFE-m du Grand Paris est d’avoir 100% de véhicules propres en circulation dans l’agglomération, respectant ainsi les limites européennes en matière de pollution atmosphérique. Cet objectif sera atteint grâce à des restrictions sur les véhicules Crit’Air 2, ne permettant que les véhicules Crit’Air 1 et 0 de circuler dans la ZFE-m du Grand Paris.
Si vous possédez un véhicule soumis à des restrictions de circulation, voici les plages horaires pour le Grand Paris, par type de véhicule :
La ZFE-m du Grand Lyon : Entrée en vigueur le 1er janvier 2020, la métropole du Grand Lyon a été l’une des pionnières dans la mise en place des Zones à Faibles Émissions. Depuis janvier 2020, la ZFE-m du Grand Lyon couvre cinq communes de l’agglomération lyonnaise (Lyon, Caluire-et-Cuire, Villeurbanne, Bron et Vénissieux) dans la limite des axes M6, M7, le périphérique Nord et le Boulevard périphérique Laurent Bonnevay.
Depuis 2020, l’agglomération lyonnaise interdit l’accès et le stationnement des VUL et poids lourds non classés, ainsi que des véhicules Crit’Air 3, 4 et 5. L’accès est également interdit à tous les véhicules Crit’Air 5 et non classés.
La couverture de la ZFE lyonnaise s’étendra le 1er janvier 2024 avec l’inclusion des axes périphériques mentionnés précédemment dans la ZFE-m du Grand Lyon. Au-delà de 2024, le Grand Lyon a publié un calendrier d’amplification de la ZFE lyonnaise s’étendant jusqu’à 2028.
Ce calendrier illustre les futures restrictions appliquées aux véhicules. À partir de 2025, tous les véhicules Crit’Air 3, 4, 5 et non classés se verront interdire l’accès à l’agglomération lyonnaise. En 2028, s’ajoutent tous les véhicules Crit’Air 3.
Si vous possédez un véhicule soumis à des restrictions de circulation, à la différence du Grand Paris, l’agglomération du Grand Lyon restreint l’accès à tous les types de véhicules concernés 7 jours sur 7, 24 heures sur 24.
23 janvier 2024
Dernière étape de notre série d’articles consacrée à l’infrastructure hydrogène française : la Vendée et le réseau de stations multi-énergie du Syndicat Départemental d’Énergie et d’Équipement de la Vendée (SYDEV).
Le SYDEV adopte une approche diversifiée en matière de mobilité alternative en proposant un système de stations « multi-énergie » qui regroupe de l’hydrogène vert, du BioGNV et des bornes de recharge électrique sur un même site.
En ce qui concerne l’hydrogène, le SYDEV privilégie une démarche en circuit court pour son système de mobilité. L’hydrogène est produit par électrolyse à l’aide d’un électrolyseur situé à Bouin. Cet électrolyseur est connecté au parc éolien de Bouin, géré par Vendée Énergie, afin de répondre aux besoins de mobilité hydrogène des transports publics de la région vendéenne.
Actuellement, le SYDEV exploite deux stations multi-énergies situées à La Roche-sur-Yon, ainsi qu’une station plus récemment installée aux Sables-d’Olonne. Pour recharger un véhicule en hydrogène, veuillez contacter directement le SYDEV pour établir un contrat de fourniture en hydrogène. Ce contrat vous permettra, grâce à un badge, de vous ravitailler en station.
Le SYDEV continue de déployer son infrastructure hydrogène avec l’ouverture prochaine de deux stations à Challans et Saint-Gilles-Croix-de-Vie. À plus long terme, le SYDEV ambitionne de reproduire l’écosystème mis en place à Bouin en vue de multiplier les sites de production et les stations hydrogène sur l’ensemble du territoire vendéen.
23 janvier 2024
Nous poursuivons notre série d’articles consacrés à l’infrastructure hydrogène en France avec un focus sur le réseau de stations hydrogène en Île-de-France.
Actuellement, en Île-de-France, la situation de l’infrastructure hydrogène est assez particulière, car plusieurs acteurs partagent le réseau de stations hydrogène. Trois acteurs majeurs sont impliqués : Air Liquide possède deux stations en Île-de-France, HYPE en possède une, et HysetCo, acteur principal de l’infrastructure H2 en Île-de-France, exploite quatre stations. Cet article se concentrera exclusivement sur HysetCo, qui est le leader de la mobilité à l’hydrogène en Île-de-France.
HysetCo est une entreprise fondée en 2017 par Air Liquide, Toyota France et la Société du Taxi Electrique Parisien (STEP). Deux ans plus tard, en 2019, Total Energies et Kouros ont rejoint les quatre actionnaires historiques. HysetCo opère un réseau de quatre stations de ravitaillement en hydrogène et gère également une flotte d’environ 400 véhicules hydrogène, principalement composée de Toyota Mirai, destinés au transport de personnes.
HysetCo est un acteur pionnier incontournable dans le domaine de l’infrastructure de ravitaillement en hydrogène. Pour recharger un véhicule en hydrogène sur le réseau HysetCo, il est nécessaire de prendre contact avec HysetCo afin de conclure un contrat de fourniture en hydrogène. Ce contrat vous permettra, à l’aide d’un badge, d’accéder aux stations et de faire le plein en hydrogène.
Avec l’ouverture prévue d’une nouvelle station au Bourget d’ici la fin de l’année 2023, HysetCo continue de croître, et cette expansion s’accélérera davantage avec l’intégration des stations franciliennes existantes d’Air Liquide dans le réseau HysetCo. De plus, HysetCo vient de confirmer une commande de 8 stations hydrogène auprès d’Air Liquide, avec pour objectif d’avoir 13 stations opérationnelles d’ici la fin de 2024.
23 janvier 2024
Le réseau de stations hydrogène en France est unique en Europe grâce à la diversité de ses réseaux régionaux de stations hydrogène. Dans cette série d’articles consacrée à l’infrastructure hydrogène française, nous allons présenter les principaux acteurs du réseau de stations hydrogène en France.
En premier lieu, HYmpulsion en région Auvergne-Rhône-Alpes (AURA), l’un des piliers du réseau de stations hydrogène en France.
HYmpulsion est un projet commercial créé en 2018, visant à mettre en place un système complet de mobilité hydrogène au sein de la « Zero Emission Valley », un projet de coopération public-privé à l’échelle de la région Auvergne-Rhône-Alpes. HYmpulsion est financé par cinq actionnaires majeurs : la région AURA, Michelin, Engie, le Crédit Agricole et la Banque des Territoires. De plus, ce projet bénéficie d’un cofinancement de l’Union Européenne à hauteur de 10 millions d’euros.
Actuellement, HYmpulsion exploite 5 stations à Chambéry, Vénissieux, Saint-Priest et Clermont-Ferrand. De plus, HYmpulsion produit son propre hydrogène à faible teneur en carbone grâce à un électrolyseur installé à Grenoble.
Pour recharger un véhicule en hydrogène sur le réseau HYmpulsion, il est nécessaire de contacter HYmpulsion afin de conclure un contrat de fourniture en hydrogène. Ce contrat vous permettra, grâce à un badge fourni par HYmpulsion, d’accéder aux stations et de faire le plein en hydrogène.
Les ambitions d’HYmpulsion se traduisent en quelques chiffres : la mise en place de 20 stations et la création de 3 sites de production d’hydrogène à faible teneur en carbone à Grenoble, Clermont-Ferrand et Bourgouin. L’objectif ultime est de mettre en circulation 1200 véhicules hydrogène dans la région.
23 janvier 2024
Face à la crise climatique, la mobilité électrique à batterie se révèle incapable de répondre à l’ensemble des besoins. Ce constat conduit à la création d’HYVIA, une coentreprise du Groupe automobile français Renault et de l’équipementier américain Plug, spécialiste des technologies hydrogène. HYVIA est une entreprise pionnière et spécialiste de la mobilité à hydrogène pour les professionnels.
HYVIA réinvente la mobilité professionnelle en proposant des solutions clé en main complètes zéro-émissions sans compromis d’usage. Elle repose sur une approche visionnaire du marché de la mobilité et anticipe les besoins de mobilité décarbonée à usage professionnel.
HYVIA puise sa force dans l’expertise et le savoir-faire industriel du Groupe Renault, un leader du segment du véhicule utilitaire, et combine ce savoir-faire unique avec l’expertise de Plug en matière d’hydrogène. HYVIA se distingue en proposant un écosystème complet englobant production, distribution et véhicule à hydrogène, des solutions adaptées aux besoins changeants de la société.
HYVIA propose une gamme complète de solutions de mobilité hydrogène 100% assemblée en France. Avec son siège social à Villiers-Saint-Frédéric (78), la fabrication des piles à combustible à l’usine HYVIA Flins (78), des châssis Renault Master fabriqués à l’usine Renault de Batilly (54) et transformés chez Renault Véhicule Innovation à Gretz-Armainvilliers (77).
Ce qui permet la réalisation du Renault Master van, châssis cabine H2-tech, une gamme d’utilitaires électrique-hydrogène, offrant une autonomie supérieure et un ravitaillement rapide en 5 minutes. Grâce à cette technologie, les entreprises peuvent verdir leur flotte de véhicules tout en bénéficiant d’une efficacité et d’une productivité accrues.
HYVIA propose une solution flexible permettant de répondre aux besoins spécifiques en matière de mobilité durable de ses clients. Que ce soit pour les flottes de véhicules professionnels ou les applications industrielles, Hyvia met en place des solutions sur mesure pour contribuer à la décarbonation de la mobilité professionnelle en privilégiant l’hydrogène produit à partir de sources d’énergie renouvelables.
HYVIA contribue à réduire l’empreinte carbone globale de ses solutions grâce à son expertise et à sa vision tournée vers l’avenir. Elle offre des solutions de mobilité durables et respectueuses de l’environnement.
23 janvier 2024
Dans un contexte mondial marqué par des préoccupations environnementales croissantes, l’industrie automobile se tourne résolument vers des solutions innovantes et respectueuses de l’environnement. Renault, un géant du secteur à la pointe de l’innovation, se distingue notamment par son engagement en faveur de l’hydrogène, incarné par HYVIA et Alpine, très actives sur le segment hydrogène. Le constructeur français se positionne en tant que pionnier du secteur.
En 2012, Renault a fait ses premiers pas dans la mobilité à hydrogène avec le Kangoo Z.E. Hydrogène. Le projet HY Kangoo, développé conjointement avec l’équipementier hydrogène français Symbio entre 2012 et 2019, a abouti à la création de ce véhicule. Le Kangoo Z.E. Hydrogène est semblable en tout point au Kangoo électrique, à l’exception d’une pile à combustible à hydrogène qui alimente directement la batterie. Avec une autonomie de 350 km, soit 140 km de plus que la version à batterie, il offrait des perspectives intéressantes. Cette première expérience dans le véhicule hydrogène a permis de poser les fondations du VUL à hydrogène au sein du groupe.
Il a fallu attendre 2021 pour voir Renault revenir sur le devant de la scène de l’hydrogène avec la création d’HYVIA, une co-entreprise de Renault Group et Plug dédiée à cette technologie. HYVIA joue un rôle crucial dans le développement de la technologie hydrogène. En 2022, HYVIA a officiellement commercialisé le Renault Master van H2-tech, un fourgon utilitaire électrique-hydrogène, doté d’une autonomie de 400 km et d’un temps de ravitaillement en seulement quelques minutes. Le Master H2 Tech représente une véritable avancée vers la massification de la mobilité hydrogène.
HYVIA n’est pas la seule entité du groupe Renault à explorer l’hydrogène. Alpine, la filiale sportive premium de Renault, s’implique également dans ce domaine avec le projet Alpenglow. Ce projet vise à développer une voiture de course équipée d’un moteur à combustion interne à hydrogène, mettant en valeur les performances et l’efficacité de cette technologie dans le monde de la compétition automobile. Alpine s’efforce ainsi de repousser les limites de l’hydrogène et de démontrer la viabilité de la technologie de combustion de l’hydrogène.
La marque Renault elle-même commence à s’impliquer directement dans l’hydrogène avec le concept Scénic Vision. Ce concept adopte une approche différente axée sur la circularité et le respect de l’environnement. Il incarne la vision de Renault pour l’avenir de la mobilité durable en intégrant une pile à combustible au cœur de son groupe motopropulseur.
Avec le Kangoo Z.E. Hydrogène, le Master H2-TECH, l’Alpenglow et le concept Scénic Vision, Renault affirme son engagement en faveur de l’innovation pour la création de nouvelles solutions de mobilité durable. Avec le soutien de ses filiales spécialisées, le Groupe Renault construit une expertise en matière de mobilité hydrogène dans l’industrie automobile. En complément de sa montée en puissance sur l’électrique, Renault ne cesse d’innover et se positionne en précurseur avec ses activités dans l’hydrogène. Le constructeur français est un pionnier de la transition vers une mobilité plus propre en intégrant l’hydrogène dans sa gamme de produits, ouvrant ainsi la voie vers une mobilité durable pour tous les usages. Renault, avec HYVIA et Alpine, est prêt à façonner un avenir plus respectueux de l’environnement pour tous.
23 janvier 2024
Plug émerge comme un leader mondial de la technologie hydrogène. Fondée en 1997, cette entreprise américaine est à l’avant-garde de l’économie hydrogène grâce à des solutions novatrices et respectueuses de l’environnement. Plug est désormais un acteur majeur dans la transition vers une économie zéro émission.
Plug est animé par une vision avant-gardiste : un monde alimenté en énergie propre et renouvelable. Guidée par l’objectif de réduire les émissions de CO2 de l’industrie tout en diminuant la dépendance aux combustibles fossiles, l’entreprise a concentré ses efforts sur le développement de solutions hydrogène pour la logistique en entrepôt, les infrastructures de distribution d’énergie, et plus récemment, la mobilité professionnelle.
Plug est un équipementier et un fournisseur de solutions clé en main couvrant l’ensemble de la chaîne de valeur hydrogène. L’entreprise propose des électrolyseurs, des stations de distribution, des piles à combustible à hydrogène, des solutions de liquéfaction et de transport cryogénique. La technologie de Plug alimente une vaste gamme de véhicules, des chariots élévateurs aux véhicules utilitaires légers.
De plus, Plug opère en tant qu’opérateur de capacité d’électrolyse, ce qui lui permet d’être présent sur l’ensemble de la chaîne de valeur hydrogène, de la production d’hydrogène renouvelable à la distribution et aux applications finales. Plug affiche des objectifs ambitieux en matière de production d’hydrogène, visant à produire 500 tonnes d’hydrogène renouvelable quotidiennement dans le monde d’ici 2025, et 1000 tonnes par jour aux États-Unis d’ici 2028. Cela positionnerait Plug parmi les principaux acteurs de la production mondiale d’hydrogène renouvelable.
L’approche globale de Plug et la variété de solutions hydrogène qu’elle propose contribuent à réduire l’empreinte carbone des activités de ses clients, composés à 80 % d’entreprises de premier plan, tout en offrant des avantages opérationnels.
Pour atteindre ses objectifs ambitieux, Plug multiplie les partenariats stratégiques avec des fabricants de véhicules, des fournisseurs d’hydrogène, des exploitants de capacité de production d’énergie renouvelable et des leaders technologiques. Ces alliances renforcent la position de Plug en tant qu’acteur incontournable de l’économie hydrogène.
En complément des partenariats stratégiques, Plug investit directement dans des projets d’envergure :
En déployant ses solutions à travers le monde, Plug contribue directement aux objectifs climatiques. Cet engagement envers la durabilité et la responsabilité sociale renforce la réputation de Plug en tant qu’entreprise citoyenne et responsable.
Plug se positionne aujourd’hui comme un acteur majeur de l’économie hydrogène, avec ses technologies respectueuses de l’environnement et son expertise dans la production et la distribution d’hydrogène. Avec une approche visionnaire et des partenariats stratégiques, l’entreprise joue un rôle essentiel dans la transition vers une économie décarbonée. Grâce à son engagement en faveur de l’hydrogène, Plug contribue à façonner un avenir plus propre, plus durable et plus prometteur pour notre planète.
23 janvier 2024
Notre monde fait face à l’urgence climatique, les engagements environnementaux se multiplient, avec pour objectif premier la réduction des émissions de CO2, allant jusqu’à la neutralité carbone d’ici le milieu du siècle dans certains cas. C’est le cas de l’Union européenne, qui vise la neutralité carbone de son économie d’ici 2050.
Pour atteindre ces objectifs, il est indispensable d’amorcer une transition énergétique en accélérant le développement d’alternatives zéro-émissions pour les besoins de l’activité économique. Depuis près d’une décennie, on observe l’émergence de solutions prometteuses. Cependant, il est également clair que ces solutions sont soumises à de fortes contraintes, comme en témoigne l’exemple de la mobilité électrique à batterie.
La mobilité électrique ne semble pas être en mesure de répondre à l’ensemble des besoins de mobilité, laissant ainsi un vide en matière de solutions décarbonées.
C’est ici que l’hydrogène a un rôle à jouer dans la transition énergétique, en s’intégrant dans une logique de complémentarité avec d’autres solutions décarbonées. Un atout majeur de l’hydrogène est sa flexibilité d’utilisation. L’hydrogène est une énergie de stockage qui peut être produit, stocké et utilisé ultérieurement de plusieurs manières, que ce soit en remplacement du gaz naturel, dans une pile à combustible ou comme base pour la création de chaînes hydrocarbonées, etc
Cette flexibilité confère à l’hydrogène une utilité dans de nombreuses applications industrielles, où il peut être brûlé en remplacement du gaz naturel, notamment pour le chauffage lors de la fabrication d’acier et d’autres métaux. L’hydrogène est également utilisable en chimie, où il sert à créer des molécules dérivées telles que le méthanol, l’ammoniac, des combustibles de synthèse tels que l’essence ou le diesel, des engrais, etc.
L’hydrogène trouve également une application dans la production d’énergie stationnaire en remplacement des générateurs et groupes électrogènes diesel. La molécule est également utilisée pour compenser la nature intermittente des énergies renouvelables en convertissant l’excès de production d’électricité en hydrogène, qui peut ensuite être retransformée et réinjecté sous forme d’électricité dans le réseau lors de pics de consommation.
Enfin, l’hydrogène joue un rôle de premier plan dans le secteur des transports, sous plusieurs formes. Dans un premier temps, il permet la décarbonation du transport aérien grâce à l’utilisation d’e-kérosène, un combustible de synthèse à base d’hydrogène. À plus long terme, nous devrions voir émerger une aviation décarbonée grâce à l’utilisation de piles à combustible pour les vols de courte et moyenne distance, ainsi que l’utilisation directe de l’hydrogène pour les vols long-courriers.
Le transport ferroviaire est également concerné par l’hydrogène, notamment sur les lignes de chemin de fer qui n’ont pas encore été électrifiées et qui fonctionnent actuellement avec des locomotives diesel.
L’utilisation de l’hydrogène dans la mobilité routière est également en train d’émerger, dans une logique de complémentarité avec la technologie des batteries, notamment pour les applications nécessitant une grande autonomie, là où les batteries ne peuvent garantir la continuité de l’activité, comme c’est le cas pour les engins de chantier lourd, les camions et les utilitaires légers, et dans une moindre mesure, pour la mobilité personnelle.
En résumé, l’hydrogène est en mesure de remplacer les carburants fossiles dans de nombreux processus et activités industrielles, ce qui permet la continuité de l’activité économique tout en réduisant les émissions de CO2. Cependant, son utilité sur le plan environnemental est avérée si et seulement si l’origine de l’hydrogène est certifiée et si nous sommes en mesure de garantir que l’hydrogène utilisé est produit à partir d’électricité renouvelable ou de gaz naturel couplé à des méthodes de capture de carbone. »